Amélioration des conditions de vie des travailleurs : Une batterie de mesures, bouffée d'oxygène pour les AME

19 mars 2024

Les Aspirants au métier d’enseignant (AME) peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Pour cause, hier, lundi 18 mars 2024, une kyrielle de mesures ont été prises en Conseil des ministres. Ce grand pas constitue à coup sûr pour les acteurs concernés une bouffée d’oxygène pouvant rétablir le sourire sur les visages.

La rémunération des AME passe de 11 à 12 mois dès cette année scolaire ; les AME de sexe féminin ont droit à des congés de maternité ; les AME percevront désormais une prise d’engagement pour service d’intérêt national de 20mille par mois à partir de ce mois de mars, la gratuité des frais de scolarité pour leurs enfants et une assurance maladie au même titre que les fonctionnaires de l’Etat. Ce sont là les mesures prises par le gouvernement en Conseil des ministres d’hier. Une ribambelle de mesures qui vient à point nommé pour donner espoir à ces acteurs clé du système éducatif béninois. Ainsi, plus que jamais, le gouvernement de la Rupture entend entamer le hautement social longtemps attendu depuis les premiers jours de son quinquennat en cours. Bien entendu, des mesures radicales dans ce secteur d’envergure pour honorer à sa promesse de faire du corps enseignant un métier enviable. Mais il aura fallu patience et bravoure dans le rang des concernés pour en arriver là. Une raison de plus de croire aux promesses de la Rupture ! Sans doute que les sorties médiatiques, les dénonciations, les cris de ras-le-bol de ces acteurs ont eu raison sur l’aura de Patrice Talon. 5 ans environ passés dans le grouffre, les AME peuvent désormais sourire et être davantage fiers d’être au service de la Nation. Cinq ans d’espoirs trahis, cinq ans de calvaire, cinq ans de maltraitance, cinq ans où les aspirants, ont eu le sentiment que la République leur a tourné le dos, comme ils le chantaient partout, aujourd’hui, leurs revendications ont porté les fruits. Seulement le retour au quota horaire hebdomadaire normal n’est pas concerné pour le moment. Tant mieux pour nos yeux !
Mahussé Barnabé AÏSSI (Coll.)



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