Assemblée générale de la Cstb : Paul Essè Iko et les siens affûtent leurs armes pour les élections professionnelles

Après janvier et septembre 2014, les militants de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), se retrouvent à nouveau en assemblée générale extraordinaire pour faire le point des luttes menées jusque là dans le cadre de la défense des droits des travailleurs. Sous la coupole de leur secrétaire général, Paul Essè Iko, ils ont pris d’assaut, dans la matinée d’hier, la Bourse de travail de Cotonou pour tirer les conclusions des luttes déjà menées, mais surtout se préparer pour les prochaines élections professionnelles. Que du chemin parcouru avec des résultats positifs, note-t-on. Mais de nombreux défis sont encore à relever, fait remarquer Paul Essè Iko. A l’en croire, les conditions de vie des travailleurs et des peuples empirent au jour le jour sans que le gouvernement ne s’y intéresse. Il en veut pour preuve le cas des travailleurs du secteur de la santé qui sont en grève depuis des mois mais qui n’obtiennent pas satisfaction. Aussi, le cas des forces de sécurité publique préoccupe-t-il le secrétaire général de la Cstb, qui demande que le statut lié à leur fonction soit enfin voté. Paul Essè Iko parle aussi de la maltraitance et des radiations arbitraires subies par de nombreux travailleurs dans les structures aussi bien étatiques que privées. Face à ce tableau peu reluisant, Paul Essè Iko appelle ses militants à une veille et à une lutte plus accrue. “Allez vers tous les travailleurs de tous les secteurs d’activités et dites-leur de se lever pour réclamer leurs droits’’, leur a-t-il lancé. “Avec la détermination et la fermeté, nous vaincrons le pouvoir failli, ses supports agissant à la base’’, a-t-il ajouté. Paul Essè Iko n’a pas manqué de demander à ses compagnons de lutte de se mobiliser pour que les élections professionnelles prochaines connaissent une victoire écrasante pour leur confédération. « Nous allons montrer à tous que la Cstb est la confédération mère dans le monde syndical », a-t-il laissé entendre