Célébration de la journée mondiale des droits de l'enfant : Les enfants préoccupés par la protection de leur environnement

21 novembre 2022

En prélude à la journée mondiale des droits de l’enfant qui a lieu les 20 novembre, l’Unicef, en collaboration avec l’association ‘’Sachet héloué’’ a organisé ce vendredi 18 novembre 2022 une séance de causerie entre autorités et enfants. Laquelle séance s’est déroulée dans le jardin de l’hôtel Novotel à Cotonou et a porté sur la protection de l’environnement.

Une centaine d’enfants sont-ils, venus des écoles privées et publique : Le petit Poucet, Les cocotiers, UFUK et Nigeria International school, s’informer sur leurs droits, en l’occurrence celui d’avoir un cadre et un environnement sains. Selon Sandra Dossou dite ‘‘Tata Sandra’’, de l’association Sachet Héloué, il est crucial que les enfants connaissent leurs droits et qu’ils sachent qu’ils ont le droit de vivre dans un environnement propre et sain. C’est à juste titre que cette causerie a été initiée, dans le cadre de la journée mondiale des droits de l’enfant. Une journée qui ne peut passer inaperçue pour le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef). A en croire la chargée de communication de Unicef Bénin Marion Desmuger, il était important pour l’Unicef de pouvoir être à la fois présent avec les jeunes en Égypte à la Cop 27, et avec les enfants ici au Bénin pour célébrer ladite journée. « C’est exactement le type d’initiative que nous mettons en avant et que nous encourageons ; cette opportunité de dialogue entre les enfants et les autorités de décideurs sur des questions qui leur tiennent à cœur.
C’est alors qu’une séance de causerie a eu lieu entre ces enfants et le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, autour du thème : « Moi enfant : je m’interroge sur l’avenir de la planète ». « Une causerie autour de ce que le ministère de tutelle fait, pour que demain, dans 10 ou 15 ans, ces enfants puissent grandir dans un environnement propre », a précisé Tata Sandra. L’objectif est de les amener à se préoccuper de l’importance de la protection de leur environnement. Et cela passe nécessairement par leurs comportements, celui des parents, et surtout des autorités. « Chaque enfant a le droit égal et inclusif de pouvoir vivre dans un environnement sain ; où la nature est protégée pour qu’il puisse vivre en bonne santé, en sécurité et qu’il puisse dans ce cadre atteindre son plein potentiel », a laissé entendre Marion Desmuger. C’est ainsi qu’à bâtons rompus, sous « l’arbre à palabre », ces enfants ont posé des questions à l’autorité. Cette dernière a apporté des réponses claires et précises à leurs différentes inquiétudes. Des actions menées par le gouvernement pour assurer un environnement sain au peuple béninois, à l’état des lieux par rapport à l’application de la loi sur les sachets plastiques, passant par le mode de gestion et la destination des déchets au Bénin, les enfants n’ont laissé aucun aspect de la protection de l’environnement, du moins de ce qui est à leur portée. D’ailleurs, le ministre en était ému. Il a à cet effet réaffirmé son engagement en ce qui concerne son ministère. « Nous ne pouvons pas être partout à la fois mais nous avons des partenaires ONG qui portent plusieurs projets avec nous, non seulement dans les milieux scolaires mais aussi dans les marchés, les lieux de travail, à la zone économique spéciale, les zones industrielles. En tant que ministère institutionnel, nous voulons construire des partenariats dynamiques, qui font que sans bouger, nous soyons à plusieurs endroits en train de dialoguer avec tous les acteurs de notre cadre de vie, parce que c’est ce qui se rapproche le plus de nous, pour que la culture du maintien de notre cadre de vie, l’entretien, la préservation, la défense de notre environnement soit une culture innée en nous, que nous respirons, comme nous respirons de l’oxygène », a fait savoir le ministre.
Par ailleurs, ils ont en droit à des jeux par groupes qui leurs ont permis d’explorer les articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Ils sont repartis aguerris, et très engagés à poursuivre de petites actions pour contribuer à la protection de leur environnement.
Arsène AZIZAHO (Coll)



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