Trafic très rude. C’est ce qui saute aux yeux dans la soirée de ce mercredi 1er mai 2024 sur la voie pavée qui mène de Gbèdjromèdé à Saint Michel en passant par le rond-point ‘’16 ampoules’’. Avant de bouger d’un point à un autre, les usagers de la route, qu’ils roulent avec des engins à deux, à trois ou à quatre roues y compris les piétons, doivent scrupuleusement faire attention à l’endroit où ils passent sur ce tronçon. C’est ce qui justifie les zigzags de temps en temps observés dans le mouvement des passants lorsqu’ils conduisent. C’est plutôt l’état de dégradation avancée le long de la voie qui impose ces zigzags aux usagers de la route. Au niveau des véhicules à 4 roues, le mouvement du haut en bas est très perceptible. Sur ce tronçon, le passage est parsemé de dénivèlements çà et là, des escarpements de part et d’autre, des nids de poule par endroits, des affaissements, des dos d’âne en mauvais état et des fosses à ciel ouvert pour ne citer que ceux-là. Pour les usagers de la route, circuler sur la voie dans cet état a l’air de faire tomber les dents de la bouche ou de soumettre le corps, surtout la tête, à une secousse. « Lorsque vous roulez sur cette voie, vous avez l’impression de voir vos dents tomber de la bouche. Les pavés sont dénivelés et puisque la surface n’est plus plate et lisse à ce niveau, circuler est un véritable casse-tête », avoue-un usager de la route. Certains cherchent à comprendre pourquoi jusque-là, le tronçon n’est pas encore pris en compte dans les projets de voirie en cours de réalisation dans les alentours. « La voie qui quitte saint Michel et passe par Gbèdjromèdé pour continuer sur Zogbo dessert la voie principale de l’Etoile Rouge à Abomey-Calavi y compris aussi la bretelle Wologuèdè-Fifadji. Force est de constater que les projets d’asphaltage qui se déroulent à plusieurs niveaux à Cotonou ne le prennent pas encore en compte. Il y a longtemps que la voie a été pavée et aujourd’hui, elle est dans un état de dégradation avancée. Il suffit de circuler par là pour se rendre compte de la réalité », fait remarquer Richard Sohonou, usager de la route comme de nombreux d’autres. En attendant son tour d’aménagement, les usagers dans leurs diverses courses, doivent subir les désagréments dus à l’état de dégradation de la voie. Le souhait le plus ardent de tous, c’est que le martyr que souffrent les usagers sur le tronçon soit conjugué au passé. Pour le moment, les populations, en l’occurrence celles qui ont l’habitude de passer régulièrement par là, vont devoir prendre leur mal en patience.
- 31 octobre 2024
- 31 octobre 2024