Développement de l’Afrique de l’Ouest : Le Mouvement des fédéralistes Sahélo-Guinéens section du Bénin portés sur les fonts baptismaux demain

Demain samedi 06 Août 2022, sera porté sur les fonts baptismaux le Mouvement des fédéralistes Sahélo-Guinéens section du Bénin MFSG-BENIN). Une première dans l’Afrique de l’Ouest dans laquelle quatorze sections de Mouvements des fédéralistes Sahélo-Guinéens seront créées pour former plus tard une fédération. L’initiative porte le nom du Dr Edgard Gnansounou qui a expliqué hier le bien-fondé de la création du MFSG-BENIN. Selon ses propos, les maux dont souffre l’Afrique de l’ouest sont énormes et il faille qu’on en arrive à une fédération Sahélo-Guinéenne qui doit se mettre ensemble avec la fédération nigériane qui pourra remplacer la CEDEAO.
Le MFSG-BENIN vise à promouvoir le fédéralisme comme mode de gouvernance en Afrique de l’Ouest, agir en faveur de la mutualisation des espaces de gouvernance sur un mode fédéral dans le but de renforcer la paix, la démocratie et la prospérité dans la sous-région, rassembler tous les citoyens qui souhaitent promouvoir à terme une confédération Ouest-africaine entre le Nigéria et la fédération sahélo-guinéenne. Il vise également à influer sur les décisions prises par les institutions de la sous-région, en veillant à ce que les intérêts des populations priment sur toute autre considération dans l’attente de la mise en place d’institutions fédérales disposant, entre autres, d’un véritable gouvernement et, entreprendre toute action susceptible de favoriser l’émergence d’une fédération entre les quatorze pays concernés. Cette fédération doit s’établir sur la base d’une constitution démocratique adoptée selon la double légitimité des peuples et des Etats fédérés. Le MFSG-BENIN entend promouvoir le plurilinguisme dans l’enseignement et la formation en vue de renforcer la communication et les échanges dans la sous-région, les conditions de développement de grappes industrielles en Afrique de l’Ouest, les échanges entre les apprenants et les entreprises des différents pays de la sous-région et renforcer les échanges en Afrique de l’Ouest notamment entre les apprenants des différents pays.