Dissémination des technologies de contrôle des mouches de fruits : Les acteurs se réunissent pour la mise en place d’un dispositif

Eustache f. AMOULE 30 avril 2015

Une trentaine de chefs de suivi évaluation et de coordonnateurs du Projet de dissémination des technologies de contrôle des mouches de fruits venus de 9 pays de la sous région ouest-africaine se réunissent depuis hier au Bénin Royal Hôtel à Cotonou pour débattre du dispositif de suivi-évaluation dudit Projet. Un projet lancé en mai 2014 grâce au financement du Coraf et coordonné au plan régional par la Faculté des sciences agronomiques (Fsa) de l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin. « L’objectif est de disséminer les technologies de lutte contre les mouches de fruits pour les producteurs et leur montrer comment lutter contre ces mouches », a fait savoir le coordonnateur national du projet, Dr Antonio Sinzogan. « Les mouches de fruits sont de petites bestioles qui causent d’énormes dégâts à nos fruitiers, notamment la mangue », a-t-il précisé. Cette rencontre qui dure trois jours, permettra non seulement de renforcer les capacités des participants mais aussi, de les aider à mieux s’informer sur les stratégies à mettre en œuvre pour véritablement lutter contre ces bestioles. Pour le vice doyen de la Fsa-Uac, Guillaume Amadji, ce séminaire vient à point nommé. Et pour cause, « la faible consommation des fruits et légumes dans les pays figure parmi les principaux facteurs de risque de la mortalité mondiale ». Et à l’en croire, un million sept cent mille de vie seraient épargnées si les fruits sont bien entretenus. « Nous devons alors contrôler notre alimentation. Le contrôle de notre alimentation passe aussi par la maîtrise des fruits et légumes. Nous devons veiller à l’augmentation de la consommation des fruits dans nos différents pays surtout en Afrique au sud du Sahara et améliorer la production de ces fruits. Mais pour améliorer la production de ces fruits, il faut chercher à voir comment contrôler les nuisibles et parmi eux les mouches de fruits », a-t-il ajouté. Au terme de cet atelier qui prend fin le 1er mai, les résultats attendus sont entre autres l’élaboration d’un document contenant des données de base, un plan de suivi des performances du projet de dissémination des technologies de contrôle des mouches de fruits et la répartition des tâches de chaque acteur. Raison pour laquelle le représentant des coordonnateurs nationaux, Vincent Umeh, a invité ses pairs à une attention particulière afin de tirer bénéfice de cet atelier.



Dans la même rubrique