Enseignements maternel et primaire : Le gap d’enseignants manquants comblé

9 novembre 2023

Le gouvernement, en Conseil des ministres de ce mercredi, a donné son quitus pour le déploiement de nouveaux aspirants au métier d’enseignant (AME) au ministère des Enseignements Maternel et Primaire. Une mesure qui est la bienvenue pour combler les vides dans ce sous-secteur de l’éducation nationale.

L’enseignement au niveau maternel et primaire constitue de façon incontestable le socle de l’acquisition de savoir de tous les autres sous-secteurs de l’enseignement. Et l’instituteur, du coup, devient le gardien et fondateur de cette base du système éducatif. En aucun cas, un manquement ne saurait être pris à la légère ou avec complaisance. Le gouvernement mesure bien la portée de cet enjeu en annonçant lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le déploiement de 417 nouveaux aspirants au métier d’enseignant (AME) au ministère des eenseignements maternel et primaire pour le compte de l’année scolaire en cours. D’après les évaluations du gouvernement, ce déploiement de nouveaux enseignants répond aux besoins exprimés. « Dans ce sous-secteur, 14.097 aspirants ont bénéficié d’un contrat de travail à ce jour dans le but de réaliser l’objectif d’un enseignant par classe. Mais, les départs à la retraite, les décès et l’augmentation du nombre de classes ouvertes en lien avec la croissance de la population scolarisée font apparaître, pour le compte de l’année scolaire en cours, un gap de postes à pourvoir », a souligné le condensé du Conseil. Cette décision salutaire de combler le gap noté vient à point nommé et est la bienvenue. Il n’est point un secret que depuis la rentrée des classes de l’année scolaire en cours, le manque d’enseignants dans nombre d’établissements d’enseignements maternel et primaire du secteur public est devenu une triste réalité que vivent les acteurs de l’éducation. C’est pourquoi, ce gap d’enseignants comblé est une thérapie adéquate pour régler au plus tôt cette situation qui, si elle perdure, risque de saper les efforts consentis dans le secteur de l’éducation pour sortir les apprenants de l’ornière. En somme avec cette attention du gouvernement, c’est le bon déroulement de l’année scolaire en cours qui est ainsi garanti. Certainement, les résultats de fin d’année donneront raison aux décideurs qui, sans aucun doute, ont fait le choix qu’il fallait.
Fidégnon HOUEDOHOUN



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