Examens de fin d’année : Dernière ligne droite pour les apprenants

28 mai 2024

Bientôt les examens de fin d’année. Le Certificat d’Etudes Primaires (Cep) ouvre le bal le lundi 03 juin prochain. Ensuite, les élèves en classe de troisième composeront à compter du 10 juin pour l’obtention du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (Bepc). Le dernier examen de l’enseignement secondaire général, le Baccalauréat viendra clôturer la vague le 17 juin. En prelude à ces rendez-vous importants, tous les acteurs concernés sont dans une course contre la montre pour s’apprêter avant le jour-J.

C’est la veillée d’armes dans les écoles ! Un tour dans la matinée de ce lundi 27 mai 2024 dans l’un des établissements d’enseignement secondaire à Agassa Godomey dans l’arrondissementv d’Akassato. Apprenants et enseignants sont en pleine preparation dans les salles de classe. Ils révisent ensemble les notions apprises au cours de l’année scolaire. “Nous avons planifié les séances de révision générale pour aider les élèves à maîtriser les méthodologies”, a confié Joseph Délé, Directeur des Etudes d’un établissement privé. À Cotonou, précisément au quartier Mènontin, le processus est le même. Après l’étape des exercices à l’aide d’anciennes épreuves, les responsables de l’école prodiguent des conseils pratiques aux candidats. “Nous demandons à tous les apprenants de ne pas trop stresser, de prendre conscience du fait qu’ils vont à l’examen, de se ressaisir et de tirer profit du peu de temps qu’il leur reste. C’est grâce à celà qu’ils réussiront", fait savoir le Directeur d’un Complexe Scolaire. Les candidats au baccalauréat font le bachotage toute la semaine, ils prennent l’après-midi pour s’exercer eux-mêmes. Chaque classe a sa spécificité. Les candidats au BEPC et au CEP ont un suivi plus particulier. “On travaille avec eux toute la journée. Ils s’amusent beaucoup donc il faut les garder plus. La rigueur s’impose plus à leur niveau. Quand on les laisse tôt, ils n’apprennent plus et sont livrés à eux-mêmes. On est obligé de les garder jusqu’à la veille de l’examen. Ils ont déjà tous composé un examen blanc départemental et un programme spécifique à été mis en place pour ceux qui n’ont pas travaillé”, a confié Ebenyzer Idohou, un fondé d’école.

Les candidats en proie au stress et à l’angoisse
Peur, Angoisse, stress. Tel est l’état d’âme des apprenants à quelques jours des compositions. Les plus jeunes qui vont à l’examen du Cep sont aux bons soins de leurs parents. Pendant ce temps, les plus grands moins suivis essayent de gérer la décharge émotionnelle. "En période de révisions, on écoute les conseils des professeurs, on essaie de bien suivre les révisions afin de pouvoir bien les assimiler. On nous conseille aussi de pas toucher au cahier chaque fois", affirme Joanita Hossou élève en classe de 3e à Mènontin, qui tente de mettre en pratique les conseils. Quant à Linda Blessing, elle se donne du courage. "Tout d’abord, il faut avoir confiance en soi-même, il faut être serein et prier. Ensuite, il faut revoir son cahier de cours pour voir où on est bloqué". Par contre, d’autres sont moins préoccupés. "Pour ma part, il n’est pas nécessaire de toucher le cahier à chaque fois. Moi personnellement je ne me fais pas de soucis. L’examen ne me préoccupe pas. Je suis déjà prêt et déterminé pour la réussite", fait remarquer Angelo, élève en classe de terminale. Par ailleurs, les écoles s’organisent pour aider les candidats les plus vulnérables. “Les candidats ayant de sérieuses difficultés, ont été ciblés et écoutés. Et en tant qu’éducateur, nous nous rapprochons des parents pour des solutions immédiates”, déclare Ebenyzer Idohou. Ainsi, Apprenants, enseignants, responsables d’établissements et parents d’élèves font la veillée d’arme pour de meilleurs réusltats aux examens de fin d’année.
Régis HOUNZINME, Antoinette KOYA, Tatiana ASSEMOU (Stags)



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