Passation de charge au Front des trois ordres de l’enseignement : Maxime Okoundé prône la synergie des efforts

Patrice SOKEGBE 21 juillet 2015

C’est avec des chants et slogans repris en chœur que le Front des trois ordres de l’enseignement marque son retour sur scène dans le monde syndical, avec à la clé, l’installation d’une nouvelle équipe dirigeante. Lucien Glèlè Langanfin cède son fauteuil à Maxime Okoundé. La cérémonie de passation de charge s’est tenue samedi dernier à la bourse du travail de Cotonou. L’occasion a été offerte au Porte-parole sortant, Lucien Glèlè Langanfin d’exprimer sa joie de voir le Front renaître de ses cendres, après trois années d’instabilité syndicale envenimée par des querelles internes. « Ce front est debout pour beaucoup de combats », a-t-il dit. Pour le Porte-parole entrant, Maxime Okoundé, les erreurs doivent être conjuguées au passé et laisser place à une réconciliation, gage de combats futurs plus victorieux. « Nous serons davantage ensemble et cette réconciliation va au-delà de nos professions de foi. Nous allons fédérer nos énergies, nos efforts et nos expériences avec l’accompagnement des Secrétaires généraux du front », a-t-il dit. Pour colmater les brèches et prévenir d’éventuels conflits internes, il a fallu rédiger une charte à l’appréciation des différents membres. Profession de foi et promesse d’engagement ont suivi et rythmé la séance qui s’est concentrée sur la réunification pour faire face à un avenir parsemé de nombreuses batailles à gagner. « Premièrement, l’adoption des statuts particuliers des enseignements maternel, primaire et secondaire. Le second chantier que nous devons inscrire dans l’immédiat, c’est la question de la fin du processus de reversement qui a assez duré. Le troisième chantier important pour nous, c’est la question de la sédentarisation des vacataires », a-t-il dit. Pour réussir, le Secrétaire général de la Cosi-Bénin, dans son rôle de médiateur, a préconisé la solidarité, celle-là qui a permis au front de connaître des heures de gloire depuis sa naissance en 2002. « Il y a une unité d’actions, il y avait l’entente. On ne pouvait pas gagner si on était désuni. Et le Front faisait vraiment peur », a-t-il déclaré avec nostalgie.



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