Pour de meilleures conditions d’études : L’Up et l’Uac misent sur la coopération interuniversitaire

Franck AHOUNOU 2 février 2015

L’université de Parakou et celle d’Abomey-Calavi se donnent désormais la main pour mieux rayonner. C’est ce qui justifie la coopération interuniversitaire qui vient de naître entre ces deux hauts lieux du savoir. L’acte de naissance de ladite coopération a été signé à la faveur d’une visite qu’une délégation rectorale de l’université d’Abomey-Calavi a effectuée à Parakou le lundi 26 janvier 2015. Les échanges ont tourné non seulement autour des voies et moyens pour un réel partage d’expériences de la gouvernance universitaire entre les deux équipes rectorales, mais aussi harmoniser les points de vue sur les questions de développement concernant les deux universités. Selon Prosper Gandaho, recteur de l’Université de Parakou, la rencontre vise à échanger et partager les expériences avec l’équipe du professeur Brice Augustin Sinsin, plébiscité recteur de l’Uac à l’issue des élections du 19 décembre 2014. A l’issue de la journée de travail, un communiqué conjoint a été rendu public et lu par le professeur Marc Abel Ayedoun, Secrétaire général de l’UP. Dans ledit communiqué, les deux équipes rectorales se sont accordées pour une harmonisation des curricula de formation dans les deux universités, afin de faciliter la mobilité des étudiants. Elles ont aussi insisté sur la nécessité d’appliquer, de manière stricte, les huit semestres autorisés pour une formation de Licence. De même, l’accroissement du nombre des étudiants et la question de la gestion des flux pour offrir de meilleures conditions d’études aux apprenants ont été abordés. La solution proposée pour accompagner l’Etat dans la mise en place des infrastructures, est la création, au niveau de l’Université de Parakou, d’une cellule de mobilisation de ressources. Au nombre des recommandations faites dans le communiqué, on peut noter un plaidoyer auprès du ministère de tutelle pour la prise rapide d’un arrêté intégrant la préoccupation des deux universités, harmoniser les dispositifs de lutte contre les faussaires, notamment les utilisateurs de faux diplômes. C’est donc parti pour une coopération agissante entre les deux entités, toutes choses qui profiteront à coup sûr à la jeune université de Parakou.

Franck AHOUNOU



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