Situation de la société sucrière de Savè : Les assurances de la Ministre Shadiya Alimatou Assouman aux députés

19 novembre 2023

Le gouvernement recherche un repreneur pour la Société sucrière de Savè après le départ des Chinois avec leur société la Sucrerie de Complant du Bénin (SUCOBE). C’est du moins ce qu’on peut retenir des déclarations de la Ministre du commerce et de l’industrie, Shadiya Alimatou Assouman devant les députés jeudi dernier pour répondre à une question orale avec débat sur le sujet. Plus précisément, la Ministre Shadiya Alimatou Assouman a laissé entendre que cette société ne fonctionne plus parce que la société chinoise qui l’exploitait a décidé de ne plus renouveler le contrat d’exploitation pour diverses raisons dont la situation sécuritaire qu’elle a connue tout au long de la gestion de cette société. Du coup, le gouvernement est activement à la recherche d’un investisseur national ou étranger capable de reprendre l’exploitation de l’usine à Savè. Cependant malgré la situation actuelle de cette société, le gouvernement a pris toutes les dispositions pour sécuriser le site, pour rôder l’usine de production afin de garantir sa mise en marche immédiate dès qu’un autre investisseur sera sélectionné et surtout pour garantir les droits des travailleurs qui ont eu à y servir tout au long de son fonctionnement. « ...Je voudrais répondre à deux questions qui font pratiquement le tour des autres. C’est le traitement social qui a été fait de l’environnement de la Société sucrière de Savè. Le gouvernement a tenu à ce que le droit soit respecté. Chaque calcul, chaque sou a été validé conformément à la situation de chaque salarié par le ministère du travail. Nous avons tenu à ce que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ait encaissé tout ce qu’il faut pour que les retraités soient payés en temps et en heure de leurs pensions et également que les droits de licenciement collectif qui est advenu de la fermeture du contrat soient respectés (...) Tout le droit du travail a été respecté. Je voudrais également faire un point sur les mesures de sauvegarde. Les mesures de sauvegarde sociale étant faites, les mesures de sauvegarde technique, c’est-à-dire maintenir l’outil de production en marche pour que les investisseurs potentiels qui viendront visiter le site puissent trouver que cet outil fonctionne, sont également en marche. Depuis 20 ans, les éléments du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique ont toujours été présents sur le site en plus des agents du gardiennage. Depuis la fermeture de l’usine, nous avons renforcé la sécurité sur le site parce que les actes de vandalisme et des conflits avec les bouviers ne sont pas isolés... », a dit la Ministre Shadiya Alimatou Assouman.



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