Supposée mauvaise gouvernance à la mairie de Calavi : Les cadres de la commune dénoncent un acharnement contre le maire et rétablissent la vérité

La rédaction 12 avril 2013

Les cadres de la commune d’Abomey-Calavi rejettent les allégations faisant état d’une mauvaise gouvernance à la mairie d’Abomey-Calavi. Ils apportent, à la faveur d’une conférence de presse tenue hier à la municipalité, les éléments justificatifs des diverses actions du Maire Patrice Houssou-Guèdè, dénoncées par certaines Organisations non gouvernementales, notamment Ogetac et de l’association Zoca espoir de Calavi. Il s’est agi pour les cadres de la commune d’Abomey-Calavi de rétablir la vérité suite à la sortie médiatique de ces Organisations non gouvernementales.

Les cadres de la commune d’Abomey-Calavi rejettent les allégations faisant état d’une mauvaise gouvernance à la mairie d’Abomey-Calavi

L’opinion a été éclairée sur plusieurs dossiers. En ce qui concerne le dossier véhicule Chrysler, il faut rappeler que dans le cadre du renforcement des capacités de l’organe exécutif, la mairie d’Abomey-Calavi a acquis auprès de la société concessionnaire Camin, sur son propre budget, trois véhicules dont la Chrysler 300C en 2009, d’un montant de trente millions sept cent cinquante milles (30.750.000) Fcfa, affecté au Maire et qui est actuellement objet de polémique. A ce sujet, les conférenciers ont rassuré l’opinion de ce qu’il ne fait l’ombre d’aucun doute que ledit véhicule relève du patrimoine communal, d’autant plus qu’il a été d’ailleurs présenté dans le bilan des quatre années de gestion du conseil communal. Mieux, son assurance et sa visite technique sont assurées par le budget communal.

Pour ce qui est des travaux de lotissements dans la tranche C plusieurs détails ont été apportés. L’historique de la tranche C remonterait aux années 1990 et a suivi régulièrement les procédures techniques et administratives. Les travaux de lotissement ont été suspendus dans cette tranche par le ministre de l’intérieur, le 10 août 2006. La relance des opérations de recasement a été publiquement effectuée le mardi 15 mai 2012 et compte rendu a été fait au ministre de la décentralisation par lettre n° 21/0897/C-AC/SG/DST/SAFU/SAC du 21 juin 2012, avec ampliation au préfet. Cette relance du recasement a permis, à la date d’aujourd’hui, l’ouverture du maximum des voies contenues dans ce périmètre ainsi que le recasement de plusieurs parcelles. Il faut souligner que tout cela a été fait avec l’approbation de la population dans la mesure où des centaines de dossiers sont en instance de recasement. Par ailleurs, il est à rappeler que le recasement de la tranche C a dépassé la barre des 60%. Contrairement aux allégations de ces Organisations de la société civile, la relance des activités de lotissements de la tranche C, est donc belle et bien autorisée, par une lettre du préfet datant du 19 janvier 2011.

La question de l’ouverture de compte à Diamond Bank reste pertinente à plusieurs égards, même si la règle n’est pas l’apanage de la commune d’Abomey-Calavi. Il faut signaler que depuis l’époque de la sous préfecture, ce qui est une règle coutumière en contradiction avec les textes de la décentralisation, les comités de lotissement ouvrent leurs comptes dans les structures financières qui les intéressent. Le Maire est signataire avec les membres des comités de lotissement. Ces comptes échappent très souvent au trésor public, à cause de la nature des travaux dont il s’agit qui requièrent pour la plupart du temps, une certaine célérité et surtout des pourvoyeurs qui sont les présumés propriétaires terriens. Le Receveur n’a jamais été signataire de ces comptes. Le cas échéant, leur ouverture dans une institution autre que le trésor public devrait requérir l’avis du ministre des finances, tel que prévu pas les textes. Ce sont des pratiques non orthodoxes certes, mais qui datent du temps de la sous préfecture et sur lesquelles tous les acteurs devront réfléchir.

La question de morcellement de réserves administratives n’a pas été occultée. En effet, tout morcellement de réserve, doit obéir à une procédure légale, notamment en ce qui concerne l’expression du besoin, la délibération du conseil communal, l’approbation de l’autorité de tutelle. Et Abomey-Calavi n’a jamais outre-passer les textes de loi en vigueur au Bénin.

Au terme de cette conférence de presse, l’opinion pourrait retenir, qu’il y a une sorte d’acharnement contre un homme, qui est investi par la population du pouvoir public, le maire Patrice Houssou-Guèdè. Alors, la société civile pour bénéficier de la confiance de la population doit se mettre au dessus de la mêlée et faire preuve d’impartialité dans ses actions.



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