Télécoms au Bénin : Djalil Assouma dévoile les impacts des réformes sur les populations

Isac A. YAÏ 10 juin 2015

Bénin Télécoms Sa accompagne la vision du gouvernement de faire du Bénin le quartier numérique de l’Afrique. A cet effet, l’opérateur historique des télécommunications au Bénin a procédé à la baisse considérable des prix de connexion à l’Internet pour le bien-être des populations.

Assouma Djalil, DG Bénin Télécoms

Les populations béninoises bénéficient désormais des fruits des réformes intervenues à Bénin Télécoms Sa. Pour preuve, elles pourront dorénavant se connecter à l’Internet et téléphoner à leurs proches à des prix modiques. Ces nouveaux prix et nouvelles offres qui viennent révolutionner l’environnement de la communication ont été rendus publics par Assouma Djalil, Directeur général de cette structure étatique. Dénommées « Cité », ces nouvelles offres permettent aux abonnés d’avoir accès à une connexion haut débit et fiable. Ainsi, à partir de 5.000 F Cfa par mois, les ménages peuvent avoir une connexion illimitée pour aller à la conquête du monde tout en restant chez eux. De plus, pour permettre à tout le monde de jouir des fruits de la bonne gouvernance, le délai de connectivité à l’Internet et au téléphone a été considérablement réduit. Il passe ainsi de 152 à 30 jours.
A en croire le Directeur Général, Bénin Télécoms a observé une baisse de 60% sur les coûts d’accès à la bande passante. Cela permet aux fournisseurs d’accès internet d’améliorer leurs offres de service aux consommateurs finaux. De plus, il a précisé que Bénin Télécoms a décidé d’aller plus loin avec la réduction des coûts d’accès à l’internet ainsi qu’au téléphone à travers de nouveaux tarifs Adsl et Wimax pour les clients résidentiels et les nouvelles offres Adsl pour les Pme/Pmi désirant plus de capacités allant jusqu’à 4Mbps.
Pour améliorer davantage les services de Bénin Télécoms et les prix, le Directeur Général a expliqué que l’ouverture du capital de Bénin Télécoms SA est indispensable. A l’en croire, l’Etat seul ne peut plus faire face aux investissements lourds qui s’évaluent à plus de 900 milliards de francs Cfa. Pour lui, le secteur des télécommunications est tellement dynamique et assez rentable qu’il serait inconcevable que le pouvoir public continue d’y injecter de petits sous, hypothéquant d’autres projets de développement. L’introduction des privés dans le secteur le rendra plus compétitif en termes de prix et entraînera des baisses de coûts d’accès à tous les services de télécommunications.
 



Dans la même rubrique