Transition numérique dans l’Uemoa : La problématique du financement posée

Eustache f. AMOULE 3 novembre 2014

Les ministres et experts en charges de la communication et des technologies de l’information et de la communication de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa) étaient réunis le vendredi 31 octobre dernier à l’hôtel Azalaï de Cotonou. Il était question pour eux de se pencher sur la problématique du financement de la transition de l’analogie vers le numérique en cours dans l’espace Uemoa. C’est le ministre d’Etat, François Abiola qui a procédé à l’ouverture des travaux.

Comment mobiliser les ressources nécessaires pour assurer, à bonne date, la transition numérique en cours dans les pays de l’espace Uemoa ? C’est la problématique qui a réuni le vendredi 31 octobre dernier à l’hôtel Azalaï de Cotonou, les ministres en charge de la communication, des technologies de l’information et de la communication de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa). En effet, suite au conseil des ministres statutaire, tenu à Bamako le 19 décembre 2013 à Bamako et qui demandait à la commission de l’Uemoa et à la Boad d’accompagner les Etats membres dans la mobilisation du financement de la transition numérique, ces derniers ont, le 07 avril 2014 à Ouagadouou, validé une stratégie régionale et une feuille de route. Malgré les résultats obtenus, des difficultés majeures s’imposent encore aux Etats, a rappelé Guy Adjanohoun, Commissaire en charge des questions des Tic dans l’espace Uemoa. La rencontre de Cotonou a donc pour objectif de faire le point de la mise en œuvre de cette stratégie afin de présenter un plaidoyer au président en exercice de la conférence des Chefs d’Etats de l’Uemoa, le docteur Boni Yayi. « Le rendez-vous de Cotonou est donc une étape importante dans le processus de la transition numérique… », a expliqué le ministre Jean Dansou Gbéto. Le ministre d’Etat en charge de l’enseignement supérieur, François Abiola en rappelant les avantages de la transition numérique tant pour l’Etat, le secteur privé et les populations, a salué la démarche de l’Uemoa qui a recommandé une approche communautaire afin d’assurer cette transition d’ici le 17 juin 2015. Il a exhorté la Bidc et la Boad à prendre la mesure de l’enjeu et à accélérer le processus de mobilisation des ressources. Car, insiste-t-il, « nous avons le devoir de garantir aux citoyens de chacun de nos pays le droit à l’information ».



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