Virée en barque dans la communes de Sô-Ava : La cité lacustre dans toute sa splendeur

Des acteurs des médias pour le développement des communes étaient en visite dans les communes de Sô-Ava et Ganvié le week-end écoulé. C’est aussi un instant de contemplation de la cité lacustre en réinvention sous le gouvernement de la Rupture.

Le ciel assombri laissant tomber une multitude de gouttelettes d’eau n’empêche pas l’embarcadère de la commune de Sô-Ava d’offrir une vue pittoresque depuis la façade. Les embarcations de chaque instant observées, les allées et venues des populations et le flottement des barques, motorisées ou non, sur la surface du lac coulant forcent l’admiration. Les locaux de la mairie de Sô-ava, édifice peint en jaune implanté dans un jardin à l’abri de l’eau tel une île, sont très attrayants à la vue. L’accueil chaleureux que réserve le personnel de de la mairie rend à l’aise et concorde avec la joie qu’exprime André Todjè, maire de Sô-Ava de voir des acteurs des médias effectuer une visite dans les locaux de son administration. « C’est une joie de vous recevoir dans la commune de Sô-Ava. A travers ces visites, les hommes de la presse que vous êtes pourront remarquer le travail que nous, élus locaux, abattons et l’impact que cela a sur le développement notamment sur la population à la base », dira-t-il.

Le chantier du marché flottant en évolution
La suite du périple, au cours duquel les barques ambulance, les vendeuses de nourriture, de condiments et d’autres en déplacement grâce à leur pirogue et le chantier du marché flottant en évolution retiennent l’attention, se poursuit vers Ganvié. Le centre de promotion sociale de Ganvié est la destination suivante des visiteurs. Mais avant, sur le parcours, des habitations érigées sur l’eau, des établissements d’enseignement, des résidences, des hôtels, des bars restau y compris des dispensaires, des églises des mosquées, n’échappent pas à la vue. La zone qui subit la pratique non encourageante de pêche appelée ’’acadja’’ a été aussi visitée. Une vaste étendue encombrée par l’installation abusive d’une quantité importante de branches de palmiers est soumise à la technique de pêche dont l’impact aboutit à l’appauvrissement du lac en produits halieutiques et à la raréfaction de certaines espèces aquatiques. « Une mesure gouvernementale est en vue et dans très peu de temps sera mise en œuvre. Ceci permettra aux pêcheurs de tous bords, ainsi que les populations, de jouir à l’avenir de pêche fructueuse et de participer à la sauvegarde et à la production accrue des fruits de pêche », peut-on entendre du guide du jour, monsieur Jean Leroi. De l’autre côté du Centre de promotion sociale, emplacement apprêté par le gouvernement pour la promotion et la valorisation de la production artisanale du milieu, des articles des artisans sont exposés.

Plein d’articles de valeur au centre de promotion artisanale
Des chaussures, des habits, des bouteilles façonnées, des colliers, des cannes, des produits phyto-thérapeutiques, ainsi que plein d’autres objets de valeurs et d’utilité insoupçonnée, purement d’origine artisanale, sont vus dans les locaux. « Tout ce que vous découvrez sont réalisés par des artisans et ils viennent les déposer ici et lors des visites comme celle-ci, les touristes les découvrent. Moi-même, je suis artiste plasticien. C’est le gouvernement qui nous a octroyé le centre », laisse entendre l’artiste Marco. Par lui et son associée, des jeunes viennent se faire former dans la confection des articles artisanaux comme des éventails, des corbeilles, des chaussures et bien d’autres. Les autorités locales et sages du milieu apprécient l’initiative et souhaitent qu’elle ne s’arrête pas à sa première édition. « Je vous remercie de l’initiative. Nous savons que sans l’accompagnement de la presse, le développement dans les communes ne serait pas exhaustif. J’aimerais que cela ne soit pas cette seule fois. Que vous organisiez des visites comme ceci des fois à venir », fait remarquer Blaise Goumenou, Chef d’arrondissement central de la commune de Sô-Ava. Malfrique Djèklounon, porte-parole et président du Réseau des acteurs des médias pour le développement des communes, rassure de l’engagement des professionnels des médias à accompagner les autorités locales dans le développement des communes. « Nous vous rassurons de la mission que la presse doit accomplir pour vous accompagner dans le développement des communes et nous vous promettons que des visites du genre seront organisées à d’autres occasions », confie-t-il.
Fidégnon HOUEDOHOUN