Qatar 2022 : Le Bénin laisse filer la RDC aux barrages (2-0)

Patrice SOKEGBE 15 novembre 2021

Après le Sénégal, le Maroc, le Mali et l’Egypte, la RD Congo est devenue ce dimanche le 5e qualifié (sur 10) pour les éliminatoires des barrages de la Coupe du monde 2022 en zone Afrique. Les Léopards ont battu les Ecureuils sur un score de 2 buts à zéro.

L’Assaut final pour se qualifier aux barrages de la Coupe du monde Qatar 2022 n’a été qu’une pure illusion pour les Ecureuils du Bénin. Sous le regard bienveillant du Président Felix Tshisekedi, les Léopards ont remporté la « finale » du groupe J face au Bénin (2-0) au Stade des Martyrs de Kinshasa. Les poulains du technicien français Michel Dussuyer, victimes d’arbitrage à polémique, ont ainsi laissé filer la RDC qui, pendant ces éliminatoires, a connu un parcours en dent de scie.
A l’entame du match, les hommes d’Hector Cuper ont démarré la partie en s’installant dans le camp adverse. A la 10è minute, avec la générosité de l’arbitre Eric Otogo-Castane qui a sifflé un penalty extrêmement discutable, après que Ben Malango a été très légèrement retenu dans la surface par Khaled Adenon, Mbokani a ouvert le score (1-0, 10e). Malgré leur avantage au score et leurs attaques répétées sur les ailes avec notamment Masuaku et Bolasie côté gauche, les Congolais peinent toutefois à maîtriser ce match, et les Ecureuils se sont montrés menaçants, à l’image de cette grosse faute de Moutoussamy pour stopper Dossou juste devant la surface ou encore du coup franc non coupé de l’ailier de Clermont qui obligeait Kiassumbua à réaliser une claquette décisive. Avec une RDC résolue à subir, le match virait vraiment à l’attaque-défense en seconde période mais les hommes de Michel Dussuyer, malgré leur domination dans le jeu, avaient du mal à se procurer de réelles occasions et leurs centres finissaient trop systématiquement dans les gants de Kiassumbua. Particulièrement réalistes ces derniers temps, les Léopards les punissaient en faisant parler leur efficacité et Malango inscrira le but du break d’une tête à bout portant sur un centre de Mukoko (2-0, 74e). Les Béninois n’y étaient plus quand Malango manquait le 3-0 sur une nouvelle tête. Sur la seconde période, la différence de réalisme aura parlé mais, pour l’équité sportive, on aurait préféré voir ce que ce choc aurait donné sans ce fameux penalty litigieux qui a pipé les dés d’entrée…



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