Vernissage au Centre culturel chinois : « La maîtrise de son destin » en peinture sino-béninoise

Arnaud DOUMANHOUN 25 novembre 2014

Le Centre culturel chinois a abrité le samedi dernier, la cérémonie de lancement de l’exposition sino-béninoise dénommée « La maîtrise de son destin ». A l’occasion, le Directeur du fonds d’aide à la culture, Blaise Tchéchao a aussi procédé à l’ouverture des inscriptions pour le compte d’une formation de quatre semaines en peinture chinoise et en danse du dragon et du lion. ‘’ La formation de la danse du dragon et du lion est destinée aux initiés, c’est à dire aux pratiquants d’arts martiaux du Ccc. Elle permettra de renforcer leur niveau en vue d’offrir de beaux spectacles lors du prochain printemps chinois. Et la formation en peinture chinoise sera une occasion de brassage artistique, d’échanges de techniques entre les artistes des deux pays’’, a déclaré Baï Guangming, Directeur du Centre culturel chinois.
Pour Blaise Tchétchao, la Chine s’est développée grâce à sa culture et il faudrait que le Bénin lui emboîte le pas. Il a rappelé que la Chine et le Bénin viennent de renouveler leur protocole d’accord culturel (le 18 novembre dernier) et cet évènement d’intégration doit donc être encouragé.
« La maîtrise de son destin »
Cette exposition conjointe des artistes peintres béninois, Etienne Aremon et chinois, Qiao Zhindong a séduit les amoureux de l’art plastique. Au dire de Etienne Aremon, les œuvres qui sont produites dans le cadre de cette exposition ont été réalisées à la sortie d’une résidence de création. Et à travers ses œuvres, il lance un appel à l’éveil des peuples africains. ‘’L’Afrique est un continent riche. Il faut que les africains aillent au dialogue pour amorcer véritablement le chemin du développement’’, déclare-t-il. Il faut noter que, Etienne a pris l’habitude d’explorer dans ses œuvres les maux qui minent la société béninoise et africaine. Il se sent concerné et croit que l’art peut faire sortir les hommes d’une certaine inertie où leurs conditions les poussent. Son syncrétisme laisse des signes vodoun s’entremêler avec des objets de récupération tels que : bois, fils de fer, pointes, latérite, os, peinture à eau, des couleurs vives… pour construire ses œuvres.
Quant aux tableaux du peintre chinois, Qiao Zhindong, les règles générales en matière de peinture chinoise sont respectées. Ce sont la mise en valeur du paysage, des montagnes, des fleurs, des portraits…



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